mardi 30 août 2016

Le jour où j'ai presque pas envie

Presque un mois et demi de pause. Un mois et demi loin de cet endroit qui parfois, me file la gerbe. Cet endroit à la fois chéri et redouté. Un mois et demi sans voir la tronche compatissante des gynécos, laborantins et secrétaires du service. Un mois et demi sans piqûre, sans surdosage d'hormones. Un mois et demi sans presque y penser. 
Presque, parce que bien sûr, on continue d'espérer, de se projeter, de se dire "quand on aura notre enfant ...". Surtout pendant les vacances, quand on sort dans les parcs d'attraction, les piscines ... et que votre mari vous dit "j'ai hâte de pouvoir faire ça avec nos enfants". 
Presque excitée d'y retourner ... mais surtout presque envie de tout lâcher. Prolonger la pause. De 15 jours, un mois, 6 mois. Parce que je suis fatiguée et terrorisée. 
Demain, on va repousser les portes de la clinique, on va remonter au 5ème étage. Ecarter les cuisses devant le gynéco pour l'entendre dire que rien n'a changé et que c'est parti pour la FIV. Rencontrer l'anesthésiste et flipper. Essayer de se rappeler d'oser demander une pré-médication avant l'anesthésie car même si pour eux, ça reste un geste simple, anodin et presque sans douleur, pour moi, c'est l'angoisse. L'angoisse de la piqûre, de la douleur, du réveil. La peur de me retrouver à nouveau au bloc, de devoir subir tous ces actes. Je flippe de ressentir à nouveau une aiguille dans mon gras de ventre. Même si au fond, ça ne fait pas si mal. C'est juste que j'en ai marre. 
Hier, j'ai appelé la coordinatrice des FIV. Parce qu'on n'a pas encore refait tous les examens. Les mêmes qu'il y a un mois, les mêmes qu'il y a 6 mois. Je ne sais pas si c'est consciemment ou pas ... Mais avec les vacances, au final, c'était pas évident. On les a programmé pour notre rentrée, le 6 septembre. Mais on a RDV demain avec tout le gratin de la FIV ... gynéco, anesthésiste, coordinatrice et biologiste ! Je lui ai demandé si c'était grave, ou si on devait décalé (j'ai failli dire annuler). Mais elle a dit que c'était bon. J'étais presque déçue. Et presque contente, car finalement, ça va avancer. Dans moins d'un mois, on devrait commencer. On en saura plus demain. J'espère. 
On en est là. Presque. Presque est mon état d'esprit. J'ai presque envie de rien, de tout.

15 commentaires:

  1. courage... courage... toujours pas de mots pour vous soutenir, mais je suis à fond derrière vous !!!

    RépondreSupprimer
  2. Je ne peux qu'imaginer ce que vous vivez. Ce doit être un parcours difficile... Je vous souhaite à tous les deux que ça marche et que vous puissiez avancer !
    Courage.

    RépondreSupprimer
  3. Je ne te comprends que trop bien. En avoir ras-le-bol, c'est normal. Et espérer encore, c'est normal aussi. Ce que l'on vous fait subir est quelque chose de terrible et en même temps, vous savez que c'est pour vous aider... Il y a de quoi perdre la tête! Une torture pour le Bien? Peut-être que là aussi, tout est une question de Foi. Moi, j'y crois en tout cas, je t'assure, et je ne suis même pas sûre qu'il faudra passer par tout ça. Mais si cela doit se faire, alors tu devrais essayer d'entrer en contact (sur des furums par exemple) avec des femmes qui sont passées par là, qui peuvent t'expliquer, te rassurer. Ainsi, tu pourras affronter cette étape avec moins d'angoisse. Courage! Bisous.

    RépondreSupprimer
  4. Courage ma belle, il faut y croire
    Bisous

    RépondreSupprimer
  5. je t'embrasse très fort pour te soutenir dans cette épreuve pas facile
    il te faut beaucoup de courage et de persévérance mais on dit qu'au final ça paie toujours n'est ce pas?

    RépondreSupprimer
  6. bon courage à vous deux , j'espère que cette épreuve sera vite derrière vous , pour le meilleur bien sur ;)

    RépondreSupprimer
  7. Je ne sais pas quoi te dire sans dire la même chose, sans que tu relise encore la même chose. En tout cas, tout plein de bonnes ondes pour cette tentative.
    Des gros bisous aussi :-)

    RépondreSupprimer
  8. C est fou comme avant la pause, on la redoute car ca repousse les essais... et comme après la pause, on n a pas envie de s y remettre... ca m a fait ca aussi à chaque pause.
    Allez courage Marine, le jeu en vaut la chandelle <3

    RépondreSupprimer
  9. Bon courage et plein d'ondes positives...bises

    RépondreSupprimer
  10. Oh que je te compatis. Je m'inquiétais pour toi quand tu avais disparue du blog. J'ai pensé récemment à toi car j'ai découvert qu'en Russie, on soigne la stérilité. C'est une nouvelle méthode.

    RépondreSupprimer
  11. Oh que je te compatis. Je m'inquiétais pour toi quand tu avais disparue du blog. J'ai pensé récemment à toi car j'ai découvert qu'en Russie, on soigne la stérilité. C'est une nouvelle méthode.

    RépondreSupprimer
  12. J'ai déjà écris un message depuis mon Iphone mais je crois qu'il n'est pas parti... Je te souhaite de devenir maman le plus vite possible et d'oublier ce que tu traverses. Je m'inquiétais pour toi quand tu avais disparue du blog au printemps. J'ai pensé à toi cette semaine car j'ai découvert qu'on soigne très bien la stérilité à Prague. C'est une nouvelle méthode mais, malheureusement, pas encore reconnue par la médecine officielle comme beaucoup de méthodes qui marchent. Ou plutôt reconnue et crainte par la médecine officielle car elle est 100 % efficace.

    RépondreSupprimer

Un petit mot, un merci !