Je passe une grosse partie de mon temps à rédiger.
Pour ce blog, principalement. J'ai actuellement 11 articles rédigés, en attente de publication, et je dois en rédiger 7 sur divers thèmes tels que l'autonomie, les cadeaux, Lanzarote, ma dernière FIV ou encore l'univers impitoyable de la blogosphère.
Pour mon amie, virtuelle, certes, mais sincère, avec qui je corresponds depuis plus d'un an maintenant via des lettres, de vraies lettres avec du papier et l'encre d'un stylo. Je viens d'ailleurs de recevoir sa lettre, je vais m'empresser de lui répondre.
Pour mon agenda dans lequel je note désormais tout ce que je fais chaque jour. Je rédige trop fois rien, très mal, mais l'idée c'est de garder une trace.
Pour mon mari, des petites notes d'amour, des je t'aime en post-it.
Pour mes amis, des SMS, pour les inviter à nos anniversaires, en février. Ce n'est pas aussi bien qu'une invitation cartonnée et envoyée par la Poste, mais je laisse le soin à mon mari de s'en charger l'année prochaine, pour mes 30 ans, quand il organisera ma fête surprise (rire).
Mais cette semaine, je rédige ... mon presque deuxième roman. Je continue. Je poursuis. Je redémarre. Je peaufine. Je mets à plat mes idées au brouillon. Je rédige mais surtout j'en bave. Même si écrire est pour moi quelque chose d'assez fluide, au quotidien, comme sur ce blog par exemple, dès que je passe sur ma page blanche de Word, c'est beaucoup plus difficile.
Je dis presque deuxième ... parce que j'ai actuellement 3 chantiers en cours : un roman d'histoire d'amour, un livre professionnel qui regroupe tous les portraits de mes patients qui ont marqué ma vie personnelle et professionnelle, et celui ci. A la base, il s'agissait d'un roman écrit à plusieurs mains (4), à partir de jeux de rôle ... mais depuis, c'est devenu mon roman à moi toute seule pour le moment. Une fiction complètement décalée et grotesque.
Alors cette semaine, je t'offre un micro chouilla cadeau, et je te livre ma rédaction ... un extrait de mon premier chapitre de mon nouveau roman. J'ai l'impression de me jeter à l'eau sans bouée. De me mettre à nue. De me jeter dans le vide.
Chapitre Un. L’empire Spencer-Preston
C’était un rituel familial, tout du moins du point de
vue de la mère de famille. Si vous interrogiez mari et enfants, vous auriez
plutôt la version obligation familiale. Mais ça, Beth Preston ne voulait pas le
voir. La famille était la première des valeurs à laquelle Beth était accrochée,
depuis sa plus tendre enfance. Avec le temps, sa famille était aussi devenue
son moyen de communication et lui avait permis d’accéder à sa notoriété
d’aujourd’hui.
Enfant, Beth Spencer était née au bon endroit, dans
une famille modèle et surtout très riche. Sa mère, une parfaite femme au foyer,
stéréotype parfait des desperate housewive des banlieues chics, avec épousé un
riche avocat d’affaire, dont le nom et la réputation remontait sur plusieurs
générations. Chez les Spencer, on devenait avocat de père en fils. On n’avait
pas d’autre choix, c’était ça l’héritage. Quand Beth vint au monde, elle fut la
première fille héritière de la famille Spencer. Et si d’ordinaire, les familles
parfaites posaient fièrement aux côtés de leurs 2 enfants sur les photos de
fins d’années, Beth resta fille unique, au grand désespoir de son père, William
Spencer, qui voyait arriver l’extinction du nom Spencer dans les hautes sphères
de la société. Sa femme, Isobel, était devenue stérile suite à son
accouchement, ce qui avait eu pour conséquence de la plonger dans un délire
maternel tel qu’elle ne pouvait quitter sa fille des yeux plus de 3 minutes
avant de commencer à suffoquer, de peur de la perdre. Elizabeth Josephine
Spencer grandit alors en enfant unique pourrie gâtée. Si son surnom, qu’elle
utilise désormais comme prénom d’usage, Beth, sonnait doux et chaleureux, Beth
n’avait rien de la parfaite petite fille brune douce et docile. Aux yeux de ses
parents, elle était une reine, une impératrice, un Dieu. Aux yeux du reste du
monde, Beth Spencer était, dès qu’elle poussa son premier cri, un véritable
tyran.
Oui, c'est un court extrait ... Mais promis, je publierai un peu chaque mois de nouveaux extraits, de celui là, et de l'autre, plus intime.
Moi j'adore te lire, alors continue d'écrire surtout!!
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup l'idée de préserver les lettres papier, je correspond ainsi avec mon grand père qui est sourd et que je ne peux pas voir aussi souvent que je le voudrais...
c'est chouette comme ça tu garderas un souvenir de lui à vie ... je garde aussi précieusement les lettres reçues de mes grands mères !
SupprimerBravo! c'est courageux à toi de publier ce premier extrait! Hâte de lire les autres...! :D J'adore te lire. Ça fait déjà deux fans! ;) Et d'ailleurs, je me propose dès maintenant comme bêta-lectrice / correctrice de tout ce que tu voudras bien m'envoyer! Bisous.
RépondreSupprimeret bien, je te prends au mot ... dès que je me sens capable de me savoir "lue", je t'envoie mes premiers bouts ... :) merci !
SupprimerPas mal du tout ;-)
RépondreSupprimerCa me plait carrément et me donne envie de lire la suite! :)
RépondreSupprimerJulie
(www.brindemalice.com)
Je te découvre par ici...
RépondreSupprimerC'est un extrait qui donne envie d'en savoir plus! 😊
Hello ma belle ! J'espère que tu vas bien !
RépondreSupprimerToute ma vie j'ai eu des facilités dans le domaine littéraire et j'ai toujours eu besoin d'écrire. Je n'ai pas encore passé le cap du roman mais j'aime me laisser aller à quelques nouvelles.
Belle initiative de nous proposer cet extrait. J'ai hâte d'en découvrir plus, tu plume est très agréable ! ;D
Bise, à Bientôt
Marine (DeuxAimes)
ah mais c'est trop court comme extrait lol ...
RépondreSupprimerj'adore déjà !!!! et tu éveilles la curiosité !!!
et pourquoi tu te retrouves toute seule à l'écrire au bout du compte?
Eh bien wahouuu que tu en as des projets en cours, je suis admirative... Moi je n'écris bien que sous le coup d'une forte émotion (ou alors à la dernière minute)
RépondreSupprimerBravo !!
Ouah bravo! Je te souhaite plein de courage et d'inspiration pour cet écrit.
RépondreSupprimerJe n'ai jamais réussi à me lacer à écrire un livre, je manque cruellement d'imagination. Je me cantonne donc à mon blog et aux récits de choses qui se sont passées. Les personnes qui inventent des histoires m'impressionnent énormément!
Un tres bel extrait !!! Surtout continue d'ecrire... ne t'arrête pas !
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