vendredi 26 février 2016

Le jour où j'écris

En 2016, un de mes plus grands et beaux projets, c'est celui d'écrire mon premier vrai roman. Je ne parle pas d'écrire un roman dans le sens j'écris un roman, il est édité, il est lu, je deviens auteure (célèbre), je passe chez Ruquier et Drucker, j'écris un deuxième, puis un troisième roman, etc. 




Non, je parle d'écrire un roman, mon premier vrai roman, pour moi avant tout. D'une part, je ne suis pas sûre d'arriver à passer l'étape "Etre lue". Ou alors juste par un tout petit nombre de personnes, sélectionnées avec attention. D'autre part, je ne m'y connais absolument pas en matière d'édition & cie. Oui, même si bosser dans l'édition a été à un moment de ma vie, mon projet, ce n'est pas avec mes cours de communication à la Fac que j'ai compris un truc à ce milieu. Alors même si je le voulais, je ne saurai même pas par où, par quoi commencer. Et je ne suis pas sûre non plus d'avoir les épaules assez larges pour affronter cet univers qui, de l'extérieur, me paraît impitoyable. 
Bref. 
J'écris, donc. 



Contrairement aux autres années et aux autres tentatives d'écriture, cette année, j'ai décidé de mettre en place une méthode d'écriture, pour savoir où je vais. Je ne veux pas être comme ces scénaristes de séries TV qui démarrent une saison et inventent des choses en cours de route, qui n'ont ni queue ni tête. Non, je veux de la logique, je veux que tout soit cohérent. Pas forcément prévisible, ce serait ennuyant. Mais je veux que moi, en tant qu'auteure, en tant que créatrice de mon histoire, je sois au courant de la fin de mon aventure. 
Je veux aussi travailler mes personnages. Qu'ils soient construits, qu'ils soient matures, qu'ils soient intéressants. Je veux les connaître sur le bout des ongles, sans mauvaise surprise. Par contre, j'aimerais qu'ils surprennent. 

Alors, je prends mon temps. Je prends le temps. J'écris, mais je brouillonne beaucoup, sur du papier, du vrai papier, avec un crayon. L'ordinateur, s'il me permet d'écrire vite et de laisser les mots glisser et sortir à vitesse grand V, l'écriture manuscrite me permet de réfléchir et de prendre du recul sur mon écrit. Dans la rue, j'écris. Au bureau, j'écris. Le soir avant de me coucher, j'écris. Au réveil, j'écris. A chaque idée, j'écris. J'écris, et je compose. Je vois évoluer les idées, les personnages, l'intrigue. 
J'écris sans penser à ce que l'on pensera de ce que j'écris. Et ça fait du bien, d'écrire pour soi. 




Et puis, comme je suis une pile électrique, et parce que j'ai toujours eu du mal, dans ma vie, à choisir, je pense à un autre roman, un autre thème. A un roman plus "jeune", plus léger. Un roman que j'aimerais, dans mes rêves, voir se décliner en série ou en film ... ça, oui, ça c'est mon rêve. Ecrire quelque chose qui serait adapté au cinéma. Mais ceci est une autre histoire ... 


5 commentaires:

  1. Ja-mais je ne serais capable de faire ce que tu fais. Ou de mener à bien un projet tel que le tien. Et pour cela je t'admire (si, si).

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  2. c'est un super projet!!
    mon papa aussi a écrit un livre, pareil il n'a pas cherché à se faire éditer mais a tiré qq exemplaires pour la famille et les amis

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  3. c'est un super projet!!
    mon papa aussi a écrit un livre, pareil il n'a pas cherché à se faire éditer mais a tiré qq exemplaires pour la famille et les amis

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  4. moi aussi je n'ai pas le même recul quand j'écris sur l'ordinateur. Je me trouve aussi plus concentré devant un papier et un crayon!

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  5. C'est très bien. Tu as raison de te lancer. Je te souhaite d'aller jusqu'au bout, quelle que soit l'issue de ce projet... Et j'espère, un jour, faire partie de tes lectrices... ;) Bisous.

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