Il y a quelques jours, j’ai invité les personnes
qui sont sur ma Page Facebook, de me proposer des thèmes d’articles
qu’ils aimeraient lire sur mon blog. J’avais en parallèle mis en place
un système de tirage au sort pour gagner une petite
surprise – à savoir un livre de coloriage Anti-Stress.
Bien entendu, il n’y a eu qu’une seule gagnante, mais les thèmes m’ont tellement emballée que je vais essayer de les traiter sur ce blog, tout au long de l’année.
Mais donc, aujourd’hui, place au thème tiré au sort, il s’agit de celui de la Féminité.
Vaste sujet. Grand débat.
J’ai décidé de m’approprier les thèmes, pour que
les articles soient les plus personnels possibles. Ainsi, je ne vous
ferai pas de grands discours, je ne lancerai pas forcément de débats, je
ne me lancerai pas non plus dans des discours
passionnés et je ne referai pas un historique du féminisme en France et
dans le monde. Aujourd’hui, je vais vous parler de mon côté féministe.
Mais je vous parlerai aussi de mon côté un peu moins féministe. Bref,
vous aurez MA vision du féminisme.
A 29 ans et des bananes … [je suis donc une fille
des années 80], je n’ai pas eu beaucoup à me battre car de grandes dames
(et hommes aussi) l’ont fait avant même que je naisse, et je les en
remercie. Mais à bientôt 30 ans moins des poussières,
je constate que rien n’est acquis et que, sans rentrer dans un combat
permanent, sans aller jusqu’à brandir mon soutien-gorge ou ma petite
culotte lors d’une manifestation … le féminisme est une valeur qu’il
faut souvent défendre. Alors, à mon niveau, je me
bats pour être … moi-même, une femme du XXIème siècle.
Je suis indépendante financièrement, en travaillant
et en gérant le budget de la maison. Par contre, je ne compte pas que
sur moi-même, et étant mariée, je trouve normale de profiter aussi de
l’argent de mon mari, et vice-versa. C’est ma
vision du couple.
Je m’habille comme je veux, aussi bien des jupes
que des jeans, des robes que des combi-shorts. Le principal pour moi,
c’est que ma tenue reflète ma personnalité et que je sois à l’aise en la
portant. Je ne vois donc aucun symbole ni combat
dans le choix de mes vêtements, si ce n’est celui de mes goûts que
j’adapte à mon corps.
Mon corps, parlons-en. Il est imparfait. J’en suis
la première insatisfaite mais pas parce qu’il ne reflète pas la vision
que la société en attendant, mais parce que je ne me reconnais plus. En 7
ans, j’ai pris énormément de poids, pour
diverses raisons – beaucoup médicales et aussi du laisser-aller, il
faut l’avouer – et aujourd’hui je ne me reconnais plus. Pourtant, je
l’assume malgré tout. Oui, j’ai du ventre, des bourrelets, de la
cellulite et des vergetures. Mais foutez-moi la paix avec
ça, laissez-moi porter une grande taille et prendre les mesures que je
décide de prendre. Je veux être l’initiatrice de ma perte de poids, de
mon rééquilibrage alimentaire et de ma reprise du sport. Je n’accepte
pas que ce soit la société qui me l’impose.
Grâce à mon mari, qui aime mon corps, j’ai pu reprendre de l’assurance
en moi et mener ce combat envers moi-même et envers les autres.
A la maison, je suis pour la vraie égalité des
tâches – d’ailleurs, je prépare un article là-dessus – mais par contre,
je suis la première à revendiquer que « le barbecue et la
débroussailleuse ce sont des trucs de mecs, tout comme le gros
bricolage » mais non pas parce que je suis bourrée de clichés et de
stéréotypes, mais parce que j’ai une trouille du barbecue (autrement
dit, du feu) et que la débroussailleuse est trop lourde pour moi. Quant
au bricolage, on peut dire qu’à part planter un
clou, c’est vraiment pas ce pour quoi je suis douée. Mais pas grave,
car je suis douée pour tondre, laver la voiture et arracher des ronces !
Je suis sensible aux droits des femmes, mais plus
largement aux droits des Hommes en général, sexes et âges confondus, que
ce soit en France ou à l’étranger. Malheureusement, je ne fais pas
beaucoup de chose pour changer le sort des femmes
dans le reste du monde, mais en France, dans mon travail, je veille à
ces femmes, vulnérables, en souffrance … En leur permettant d’avoir
accès aux soins, à l’IVG si nécessaire, à une mise sous protection en
cas de violence. Mais bien sûr, il est évident que
j’en fais de même pour les hommes et les enfants.
Je lutte contre le rose pour les filles et le bleu
pour les garçons. Je veux voir des garçons jouer à la poupée et des
filles s’acharner sur leur établi en plastique. J’ai longtemps fait la
morale à ma mère qui me demandait plus de participation
dans les tâches ménagères qu’à mon frère, inconsciemment, car il était
un garçon. Et je crois d’ailleurs que si nous ne souhaitons pas
connaître le sexe de notre futur enfant, avec mon mari, c’est parce que
l’on veut éviter aussi, de tomber dans les stéréotypes
du genre … Ainsi, nos enfants naîtront dans la neutralité la plus
totale et verront aussi bien la vie en rose qu’en bleue (mais surtout en
jaune, taupe, violine, vert d’eau ou beige clair)
J’ai un côté Rebelle, mais il peut m’arriver d’être
aussi cucul que Blanche-Neige – n’empêche qu’elle a tout compris en
faisant bosser les nains et animaux de la forêt pour elle – ou Aurore.
En fait, je me retrouve dans un peu chacune des
Princesses Disney parce qu’elles ont toute une part de féminisme en
elles.
Au fond, le féminisme, c’est un peu comme
l’écologie … Dans mon quotidien, à petites doses, en fonction de mes
humeurs et de mes capacités, de ma personnalité. Je suis un petit grain
de sable dans le grand monde du féminisme mais c’est
avec plusieurs grains de sable que l’on forme une belle plage … avec
plusieurs gouttes d’eau que l’on forme des océans … Alors je continue de
croire que si chaque femme, mais surtout chaque être humain, sur cette
terre, apporte un peu de féminisme dans sa
vie, alors demain, le monde sera un peu plus rose serein.
Pour moi, mon féminisme, c’est d’être droite dans
mes bottes et d’oser pouvoir dire oui, non ou je t’aime, quand je veux
et à qui je veux. Je veux avoir la liberté de pouvoir prendre ou non un
moyen de contraception, de pouvoir travailler
ou être mère au foyer, de pouvoir laisser mes enfants à leur père pour
un weekend à Londres avec mes amies ou les couver comme une poule en
refusant que quiconque les prennent dans leurs bras. Je veux pouvoir
dire à mes enfants, que la femme est l’égale de
l’homme, tout en ayant ses particularités : celle de porter la vie,
celle de mettre au monde un enfant …
J'aime énormément ton article qui résume si bien ma pensée personnelle et ma vue de la féminité et du féminisme! Bravo!
RépondreSupprimerC'est un vaste sujet que tu as traité en faisant part de ta personnalité. Merci pour ces confidences!
RépondreSupprimerUne chose est sûre, c'est que nous les femmes, nous n'aurons jamais fini de "nous battre" !
Merci pour l'article ;)
RépondreSupprimerJe suis bien contente de lire ta vision à toi, j'ai essayé d'imaginer ce que j'aurais pu écrire sur le sujet avant de te lire, et c'était franchement revendicatif et moralisateur ! Mon féminisme à moi est comme tout ce qui me touche ou me passionne : faut pas me lancer sinon ça peut vite être chiant ^^
Alors merci pour ta prose, ta maîtrise et le partage de ta vision !
Gros bisous :*
Belle vision, j'adhère.
RépondreSupprimerBises et bon week-end.
J'adore te lire. J'aimerais bien lire ton roman...
RépondreSupprimerCet article fait du bien, et c'est sympa de constater qu'on partage la même vision. Merci de te livrer comme ça, et avec tant de facilité. Bon weekend :)
RépondreSupprimerAnthony & Noémie ,blogueurs amoureux et facétieux sur notrecarnetdaventures.com
je partage ton féminisme !!!
RépondreSupprimeret comme tu le sais on a découvert le sexe de nos enfants à la naissance... mais alors qu'est ce qu'on a galéré pour faire leur trousseau de naissance car le choix qu'entre le rose et le bleu... pfff
Girl power ! Superbe article (très bien rédigé comme toujours!) qui reflète bien les petites actions au quotidien pour réaffirmer ce statut de femme moderne :)
RépondreSupprimerDes bisous,
Midori.