mercredi 12 août 2015

Le jour où j'ai découvert Hart of Dixie






Nul n’est censé ignorer la loi, et nul n’est censé ignorer que je suis une addicte aux séries TV. Et j’ai une règle qui dicte ma conduite d’accro aux séries : une série que tu commences et une série que tu finiras. Je ne peux me résoudre à ne pas connaître la fin de quelque chose de démarré.
Il y a plus d’un an de ça, une amie m’a conseillé de regarder Hart Of Dixie. Elle m’a dit : « ça devrait te plaire, c’est une série sympa, légère, dans un contexte un peu à part ». Rachel Bilson en tant que héroïne, je me suis dit, why not, ça me rappellera les années The OC (Newport Beach). 

Alors l’histoire de base est un peu cousue de fil blanc (d’ailleurs, toute la série aussi, mais bon, c’est aussi ce qui fait son charme). Une jeune médecin chirurgienne, new yorkaise, découvre que son vrai père est un médecin de famille dans une petite ville reculée d’Alabama. Cliché. Mais cliché sympa, car tu te trouves très vite catapulté dans un univers qui te rappelle un peu celui de Gilmore Girls. Et en fait, tu te laisses vite prendre au piège. Parce qu’à Bluebell, tout est mignon, tout est sympa. Tu t’attaches à tous les personnages, même les moins sympathiques. Ils sont tous plus ou moins stéréotypés, et tu aimes ça. Tu découvres cet univers avec les yeux de Zoé Hart, et comme elle, tu te laisses vite prendre au triangle amoureux. Ou devrais-je dire, aux triangles amoureux. Oui, parce qu’il n’y en a pas qu’un. Certains se font et se défont plus vite que la vitesse de la lumière. Et ça aussi, on aime. 

Tu me diras, c’est quoi cette série au pays des Bisounours ? Et bien c’est justement une série que tu regardes pour te sentir bien. Elle est drôle, touchante, relaxante. Avec elle, tu passes 42 minutes agréables, sans drama, sans suspens intenable, tu profites juste. Tu sais qu’il n’y aura pas 3 morts à minute, tu sais que rien n’est irréparable, tu sais que ça va aller et qu’il y aura un Happy End, parce que merde, ça fait du bien parfois les Happy End. Et quand arrive la fin de la saison 4, raccourcie pour cette ultime saison, tu entres limite en dépression. Parce que tu ne passeras plus tout ce temps avec Bluebell et ses habitants légèrement névrosés. Parce que tu ne rêveras plus devant les deux beaux gosses du show. Parce que tu ne rigoleras pas des situations cocasses que provoque Zoé Hart. 

Bref, c’est une série simple et légère, que je te recommande, à regarder l’été, ou l’hiver, entre deux épisodes de Game Of Thrones ou Grey’s Anatomy, ou pendant la trêve hivernale des séries, ou quand tu n’as pas le moral, ou quand tu as rien d’autre à faire que te détendre un dimanche pluvieux et/ou de canicule. 


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