jeudi 13 octobre 2016

Le jour où j'ai créé mon Bullet Journal



Je pense que toute personne un minimum connectée aux réseaux sociaux en tous genres ont entendu parler au moins une fois du Bullet Journal, également connu sous le petit surnom affectif BuJo. Moi-même, j’ai découvert ce truc, ce concept, en naviguant sur la blogosphère. Curieuse, j’ai fait quelques recherches et je me suis lancée.
Parce que j’adore être organisée. Parce que j’adore faire des listes, des listes de tout : de courses, de projets, d’articles de blogs, de choses à faire, de choses à acheter. Parce que je tiens notre budget et que j’aime savoir combien on dépense pour tel ou tel poste de dépense. Parce que j’aime l’idée d’avoir des traces de nos vies dans 5, 10 ou 20 ans. Parce que j’ai tendance à « j’y pense et puis j’oublie … ». Parce que j’aime les planners, les agendas et calendriers en tout genre. Parce que je voulais montrer à Charmante Compagnie comment on se répartissait les tâches ménagères. Parce que j’aime bien quand même, parfois, suivre la tendance, rentrer dans le moule, bref faire comme les autres.
Alors, je me suis lancée. A ma façon. Parce que faire comme les autres, oui, mais faire comme je veux, c’est encore mieux.
Pour résumé, un BuJo est une sorte de journal de bord dans lequel tout est réuni au même endroit, sur un seul support : ta liste de courses, tes rdv médicaux, ta to-do-list etc. tu peux faire des pages sur toutes les thématiques. Cela peut te permettre de suivre ton évolution ou juste de rassembler des idées, des envies.
Pour ma part, je voulais un truc pratique. Je n’utilise pas le BuJo comme un endroit où je vais m’étendre à recopier des citations de bonheur, ou à dessiner des petits oiseaux car je ne sais pas dessiner. Je voulais un BuJo qui réunisse toute mon organisation avant tout. Même s’il faut un support pratique, accessible et transportable facilement, j’ai malgré tout opté pour un classeur souple, car j’avais besoin de cette liberté de bouger les pages, d’en rajouter. Un support type cahier ne me le permettait pas. Et puis, comme je fais de longues listes, il me fallait un grand format. C’est parti pour un classeur format A4. Autant vous dire que je ne suis pas discrète quand je me déplace avec, mais tant pis !
Au début, ayant compris que le concept du BuJo était de travailler tout à la main, je me suis appliquée à faire tous mes tableaux, listes et cie à la main. J’ai même mis de la couleur, customisé et tout le tralala. Mais je n’étais pas satisfaite du résultat. En plus, c’est hyper chronophage pour préparer chaque rubrique, surtout les mensuelles qui se répètent. J’en ai eu marre. J’ai tenu comme ça de février à août. 
Et le 1er août, je me suis dit « tant pis, je fais le BuJo à ma manière, et il sera à mon image ». Je me suis donc lancée dans la conception de mes pages et rubriques sous Word et sous Excel. Je suis ravie du résultat, c’est propre et lisible. Quant à moi, je n’ai plus qu’à tout compléter, à la main, au jour le jour, avec mes nouveaux feutres couleurs. Et puis, histoire de garder un peu de l’âme du BuJo, j’ai customisé mes pages, un peu de masking tape & cie. Histoire qu’il soit joli et gai.
Désormais, c’est ma routine, tous les jours, avec notamment un point le matin et un le soir, je mets à jour mon BuJo. Ça me permet de tracer les choses, mais aussi de ne pas oublier certains trucs, comme la prise d’un médicament par exemple. Car quand je fais le bilan du jour, je passe forcément sur la page où il en est question, et ça me rappelle que je ne l’ai pas pris.
Je me suis également créé un espace d’archivage, où je stockerai toutes mes pages d’une année sur l’autre. Ainsi, dans 5 ans, je pourrais voir si le coût de la vie a augmenté ou non, si on peut toujours faire un plein de gazole à moins d’un euro le litre, de combien le timbre postal a augmenté et calculer le temps passé à la salle de sport depuis cette année ! 



Et toi, tu connais le BuJo ? Tentée par l’aventure ou rebutée par le concept ?

9 commentaires:

  1. Oui, tentée par l'aventure, j'ai essayé plusieurs façons, je ne sis pas arrivée à trouver la bonne et j'en suis toujours à avoir de nombreuses listes un peu partout, je les perds, etc etc.
    Si tu as la méthode idéale, je suis preneuse...un classeur format A4 c'est surement bien pour les notes mais un peu encombrant à emporter, non ?

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    1. Oui en effet, ce n'est absolument pas pratique à transporter. La journée je le laisse à la maison et ne l'amène avec moi qu'en voyage !

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  2. Bonjour !
    Et bien non cette mode n'est pas passée par moi , je connais , je comprends le principe voire l'intérêt mais :
    - je m'en sors très bien avec un agenda et un carnet en 3 parties pour le professionnel
    - j'ai ma dose de travaux manuels quotidienne
    - je me connais je tiendrais 2 jours avant tout laisser tomber j'ai même pas été fichue de tenir de journaux intimes quand j'étais ado
    - je trouve ça très chronophage en fait
    Sinon tu as bien eu raison de le faire comme tu l'entendais après tout chacun fait comme il le veut du moment que c'est pratique pour toi !
    bonne fin de journée

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  3. je ne me sens pas tentée pour me lancer, mais le concept ne me rebute pas... peut-être qu'un jour ...

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  4. Je ne connaissais pas.
    Je pratique sans le savoir visiblement, à ma manière, car j'ai plusieurs carnets de listes : voyages, envie d'achats, petites phrases.
    Ça me suffit je crois.

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  5. Je tente à la main et j'ai tenu deux jours trop chrono phage. ... je tenterai sous pc quand j'aurai réparé ou changé mon imprimante

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  6. J'en ai un aussi, à ma manière, depuis un bon moment.
    Bon week end.

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  7. Alors à te lire, je me rend compte que j'utilise mon filofax de la même manière que tu utilises ton bruno ;)

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