lundi 31 octobre 2016

Le jour où j'ai eu un coup de coeur pour un livre et un film

Ce que j'aime dans la lecture, c'est le partage. En parcourant d'autres blogs, en discutant avec des amies, j'aime tomber sur des petites pépites. Récemment, c'est grâce à ma stagiaire que j'ai découvert un livre pour lequel j'ai eu un véritable coup de coeur, tant par son histoire, son humanité et la façon dont il est écrit. 
J'aime me plonger dans un bouquin dont le style est on ne peut plus fluide. J'aime lire des personnes qui écrive avec fluidité, comme elles parlent dans la "vraie vie". J'aime que les pages s'enchaînent aussi vite que le temps s'écoule dans notre réalité. Alors avec ce roman, j'ai été servie, si bien que je l'ai dévoré en quelques heures seulement (mais en plusieurs jours car je n'ai le temps de lire que le soir). 
Ma stagiaire a pensé à me parler de ce livre quelques jours à peine après le début de son stage. Il faut dire que je bosse dans un service de cancérologie, où nous avons des patients jeunes et des moins jeunes. Cette semaine là, nous devions faire face à la rechute de deux très jeunes femmes, d'à peine 20 ans. Elle m'a parlé de ce livre sans mettre en avant plus que ça le côté "cancer", mais en me disant qu'elle l'avait bien aimé et qu'il faisait écho à ce que l'on vivait ici, au quotidien. 
Quand j'ai lu le résumé, sur le coup, je me suis dit "merde, encore un livre dans lequel on chiale du début à la fin". Mais j'ai tenté le coup. Surtout que je savais qu'il existait un film de ce livre et que je ne voulais pas me gâcher le plaisir ... je voulais découvrir le livre avant le film. 
Dès les premières pages, j'ai accroché.. Dès les premières pages, j'ai souri. Je n'ai pas pleuré. Ok, j'ai eu certaines fois les larmes aux yeux, mais jamais plus. Et à chaque mot, chaque page, j'aimais un peu plus ma vie. 
Ce roman a  beau se vouloir être fictif, il est malgré tout criant de vérité, de réalité et je sais que des tas d'adolescents atteints d'un cancer ou d'une grave maladie - incurable ou pas - auraient pu inspirer l'auteur. Alors forcément, on s'attache à ces personnages, et à leurs familles aussi. Avec eux, malgré la maladie, tout semble pourtant si beau et si simple. C'est une leçon d'humilité, une leçon de vie. 



Alors, à peine avais-je terminé le bouquin que vite ... je me suis précipitée sur le film ! Et là, j'avoue ne pas avoir été déçue pour un sou ! Je redoute souvent les adaptations .. Mais là, le livre était tellement frais pour moi, que je savais très bien ce qui était similaire, absent ou adapté par rapport au livre ... Je trouve le début du film ultra fidèle au livre, à tel point que j'ai eu le sentiment de revoir sous les yeux les phrases de l'auteur. Et puis, petit à petit, pour donner un peu de rythme au film, le scénario fait une ou deux impasses mais qui n'enlèvent rien à la puissance de l'histoire, je trouve. Il y a aussi quelques adaptations, là aussi un peu sous forme de raccourci, mais qui au final ne m'ont en rien dérangé. Au contraire, à mes yeux, le film était tellement fidèle au roman que j'ai eu l'impression de voir mon imaginaire se mettre en forme sous mes yeux ... J'aurai peut-être aimer qu'ils développent un peu plus la réticence d'Hazel à se laisser aimer, pour ne pas faire souffrir l'autre. 



Il n'y a que ce fameux "Van Houen" que j'imaginais sous les traits d'un autre acteur ... Je l'imaginais sous les traits de Hugh Laurie aka le Dr House !!! Car finalement, dans le film, il n'était pas aussi détestable que sur le papier. 

Nos étoiles contraires de John Green 

"Hazel, 16 ans, est atteinte d'un cancer. Son dernier traitement semble avoir arrêté l'évolution de la maladie, mais elle se sait condamnée. Bien qu'elle s'y ennuie passablement, elle intègre un groupe de soutien, fréquenté par d'autres jeunes malades. C'est là qu'elle rencontre Augustus, un garçon en rémission, qui partage son humour et son goût de la littérature. Entre les deux adolescents, l'attirance est immédiate. Et malgré les réticences d'Hazel, qui a peur de s'impliquer dans une relation dont le temps est compté, leur histoire d'amour commence... les entraînant vite dans un projet un peu fou, ambitieux, drôle et surtout plein de vie. Puis Hazel et Augustus allaient à Amsterdam rendre visite à l'auteur de une impérial affliction (Peter van houen), mais par malchance l'auteur n'était pas de bonne humeur...mais la malheureuse finale c'étais la mort d'Augustus ."

Je lui accorde la note de 9/10 pour le livre - 8/10 pour le film.

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